L'AVENTURE

Saviez-vous qu’en France, nous jetons plus de 10 milliards de serviettes jetables par an ? Oui, MILLIARDS, avec un grand M. Et dans une entreprise de 1000 collaborateurs, avec une cantine sympa, c’est plus de 220 000 serviettes qui finissent à la poubelle chaque année. De quoi se demander si on ne fait pas plus de déchets que de repas, non ?

Sans compter que le budget annuel moyen consacré aux produits d'essuie-tout et de serviettes en papier est d'environ 220 euros par foyer.

Alors, on s’est dit qu’il serait bon de revenir aux bonnes vieilles habitudes de nos grands-parents. À leur époque, sortir un rouleau de papier pour le repas de famille, était tout simplement impensable. Une serviette, c’était fait pour durer, pas pour être jetée après une seule utilisation !

Du coup, on a décidé de faire revivre la Serviette de Table en tissu en recyclant des fins de rouleaux, des nappes oubliées et des chutes de tissus de grandes maisons de linge. Bref, on donne une nouvelle vie à ces trésors pour en faire des serviettes stylées et écolos.

Et ça ne s’arrête pas là ! Nos serviettes sont cousues avec amour dans des ateliers d’insertion à Lille. Et pour que chaque serviette ait son propre charme, on collabore avec des artistes et illustrateurs qui ajoutent leur petite touche personnelle. Résultat ? Des serviettes uniques qui font autant plaisir à utiliser qu’à regarder.

Notre rêve, c’est de voir chaque employé dans les entreprises débarquer avec sa propre serviette à la cantine. Mais on voit encore plus grand ! On aimerait aussi répandre un peu de bonheur dans les maisons de retraite, avec des serviettes remplies de petits messages gentils, faire sourire les enfants dans les écoles en leur donnant envie d’apporter leur serviette aussi fièrement que leur gourde, et même apporter un peu de réconfort dans les hôpitaux.

Bref, on veut participer à un monde plus responsable, une serviette à la fois, tout en mettant un peu d’amour dans chaque pli ! 

Emmanuelle ROBIN
Fondatrice La Serviette de Table

 

Crédit photo : Laurent Mayeux